Par Anne Calmet, Financial Performance Manager, Micropole
L’appropriation des nouveaux outils par les filiales est soumise à certains aléas qui peuvent en menacer la pérennité. Faute de les prévenir, la tentation de renouer avec les vieilles habitudes, c’est-à-dire les tableaux Excel, peut vite devenir irrésistible…
Avant d’atteindre son rythme de croisière, le déploiement international de solutions de pilotage de la performance connaît parfois des couacs de mise en œuvre qui peuvent menacer sa pérennité. Les erreurs communément commises par les sièges consistent à concentrer tous leurs efforts sur l’initiation du projet, au détriment du suivi de son fonctionnement dans la durée. Malheureusement, l’implémentation d’une solution de gestion, même réussie, peut encore tourner au naufrage après sa mise en production, si elle se heurte à certains écueils fréquents :
Anticiper les blocages éventuels
Ces écueils peuvent être évités s’ils sont anticipés dès la phase de réflexion sur la stratégie projet. Les compétences fonctionnelles et techniques sur les solutions déployées doivent être gérées en central, pour l’ensemble des filiales, à travers la mise en place d’une structure de type AMS (Assistance Maintenance Service). La documentation doit être détaillée, complète, en anglais et maintenue à jour. Les transferts de compétences doivent être accompagnés, et non bâclés. Il s’agit là d’une condition sinequanone de l’appropriation de l’usage de ces nouveaux outils par les filiales sur la durée. Enfin, l’ensemble de ces étapes s’appuient sur des processus qui doivent être dûment décrits, documentés et appliqués.
Si l’ensemble de ces conditions sont réunies, le déploiement international des solutions de pilotage de la performance sera efficace, pérenne et permettra de renforcer les bonnes pratiques et la vision transverse au sein du groupe.